Le Hip-hop fait son cinéma

sous les projecteurs...

Au début des années 80 des films comme Breakin’ 2 en 1984 et Krush Groove en 1985 ont contribué à la percée du hip-hop dans la culture mainstream en fournissant une playlist et quasiment un mode d’emploi aux apprentis breakdancers. Plus tard, l’impact du hip-hop sur la culture américaine s’est renforcé. Le film de Spike Lee Do The Right Thing en 1989, tourné à Brooklyn, puis Boyz N The Hood de 1991 et le biopic N.W.A.: Straight Outta Compton qui lui en revanche a été tourné dans les années 2000, tous deux tournés à Los Angeles, ont permis de faire connaître ce monde dont beaucoup ignorait l’existence. L.A. Confidential. En 2005, « Hustle and Flow », qui se passe à Memphis dans le Tennessee, a capturé l’essence du rap game mieux que n’importe quel autre film américain grâce au titre phare de sa

B.-O., « It’s Hard Out There for A Pimp », qui a remporté l’Academy Award de la meilleure chanson originale. Puis est sorti la même année le film Get Rich or Die Tryin, un film dont le personnage principal est interprété par 50 cent.

Après l’âge d’or du début des années 90, 2002 inaugure le grand retour du cinéma hip-hop aux USA avec la sortie de 8 Mile librement inspiré de la vie du rappeur blanc Eminem, alors au sommet de sa gloire. Eminem a un droit de regard sur le scénario et interprète son propre personnage de white thrash qui doit s’imposer dans le ghetto noir de Detroit.

Quelques années après, plusieurs films sur le style de danse hip hop en lui-même sont sortis comme : Street Dance, Steppin’, Dance Battle... Ce qui a permis de montrer au public ce qu’est la vraie adrénaline du hip hop et son esprit de groupe.